Portrait du mois : Hugo Le Bars

Portrait du mois : Hugo Le Bars

Ce mois-ci Hugo Le Bars, jeune triathlète est sous les projecteurs RMA. Il s’est lancé dans l’aventure RMA Triathlon Paris il y a presque 2 ans. Et il lui a fallu 18 mois avant de se lancer dans son premier triathlon à Enghien en Mai dernier.

 

Hugo, pourquoi avoir choisi le triathlon?

Parce que j’aime l’effort, j’aime tester mes limites, mon mental.

J’aimais déjà pratiquer la course à pied. Petit j’aimais bien nager, certes seulement la brasse coulée, mais je pouvais nager 4 h d’affilée. Mes parents devaient venir me chercher à la piscine pour que je sorte de l’eau. Quant au vélo, j’en faisais de temps en temps. J’aime l’esprit de liberté qui t’accompagne quand tu es dessus ainsi que la vitesse à laquelle tu peux aller !

Les premières images que j’ai vues qui ont été décisives sont celles de l’Iron Man d’Hawaï et comment dire, j’ai accroché direct. Mon objectif principal est de faire avant mes 24 ans un Ironman. Soit dans les deux prochaines années…

Qu’aimes-tu dans ce sport?

Ce que j’aime ce sont les trois sports qui le composent et le challenge que représente cet enchaînement natation, vélo, course. Se dépasser, aller au bout de ses réserves, pousser ses capacités d’endurance me motivent beaucoup, et puis il y a aussi la grande famille des triathlètes.

Quelle évolution de tes performances entre le début de l’année et aujourd’hui?

Ah, cette année a été mouvementée et irrégulière. Je pense que je suis moins performant, pas assez d’entraînement. J’ai beaucoup perdu en course à pied. Je suis à plus de 5 minutes de mon record sur 10 km. Mais je suis très content de mon temps sur les 20 km de Paris cette année (1 H 30 min 01 seconde, même si je visais en dessous de 1 h 30 !).

Je suis satisfait de mes progrès en vélo. J’ai enfin réussi à suivre les gros rouleurs à Longchamp avec quelques tours à 42 km/h. Il faut que je gagne en puissance et en endurance. J’ai réussi à maintenir 29,7 km/h de moyenne sur 4h. J’aimerais tenter la distance Ironman sur le vélo, soit 180 km. Perso, je préfère l’endurance et des distances longues aux distances courtes.

En natation, j’ai dû me mettre au crawl, pas facile! J’ai réussi à faire mes premières grosses distances sans m’arrêter, et je suis passé sous les 10 min au 400 m. D’après Greg, j’ai fait des gros progrès mais je ne m’en rends pas forcément compte. Par contre, il faudrait que je m’entraîne plus régulièrement si je veux progresser encore.

De plus j’ai enfin passé l’étape symbolique du premier triathlon, à Enghien après 1 an et demi d’entrainement ^^’ !

Quelle discipline veux-tu privilégier?

Le vélo, car c’est mon point fort. Je suis venu au triathlon pour m’améliorer en course à pied. Mais maintenant la course à pied passe clairement après le vélo, et comme le vélo est la partie la plus longue sur les épreuves d’endurance, c’est plutôt une bonne nouvelle !

Tes objectifs?

Après le tri d’Enghien, épreuve que j’ai adoré, surtout avec le soutien des membres du club, je vais participer au triathlon M de Deauville.Nouveau défi que de nager dans la Manche…

J’aimerais bien faire un half (1,9km de nage, 90 km de vélo, 21,1km de course à pied) aussi cette année. Pourquoi pas Vichy? Mais ce qui me retient est le risque que la combinaison ne soit pas autorisée pour la natation.

Ton meilleur souvenir de triathlète ?

Mon meilleur souvenir… mon premier triathlon, le M d’Enghien que j’ai fini en 3h10 minutes et 8 secondes.

Gros challenge pour moi car je m’y étais pas préparé psychologiquement et je pensais même ne pas y aller. Mais les membres du club ont su me motiver et me donner la confiance nécessaire pour y aller. Au final je suis super content de l’avoir fait. C’est cette course qui m’a donné envie d’en faire d’autre d’ici la fin de l’année !! Le départ en natation a été un peu en catastrophe ou disons « comme un touriste ». Je n’avais pas regardé le parcours, je ne connaissais pas la distance entre chaque bouée. Très rapidement j’ai été perdu au milieu des autres nageurs à essayer de m’orienter. Bon je craignais surtout de me faire éliminer par la barrière temps qui était de 50 min. Le vélo, pas trop d’appréhension, c’est mon point fort. Malgré quelques soucis avec ma montre, mon GPS, mon deuxième bidon en trop que je n’avais pas enlevé, un départ mitigé et pour finir un temps de 1h 27 minutes et 36 secondes pour les 40 km. Ma stratégie a été de pas trop pousser sur les pédales pendant les plats et les descentes. (soit sur les ¾ du parcours, hihih^^)

Quant à la course à pied, un peu comme le reste je n’avais pas regardé le parcours, alors je suis parti à l’aveugle. C’est un peu trop tranquillement « ma montre dans le dos »que j’ai démarré …. Pas assez rapidement d’après Greg que j’ai croisé au kilomètre 5. J’ai alors pensé relancer, mais sans succès. Sur l’avant dernière ligne droite, tous les membres du club étaient là pour m’encourager. Cela m’a fait super plaisir, m’a encore plus donné la banane et du coup j’ai accéléré pour enfin franchir la ligne d’arrivée.

Cette course va rester gravée dans ma mémoire. Je l’ai terminée ! L’ambiance, les gens étaient super et sympas. Je retiens ce que m’a dit Greg, « il y a un moment où il faut avoir la niaque et y aller ! ».Cette course m’a motivé pour en faire d’autres très vite.

Et visiblement le triathlon aide pour les études puisque j’ai l’impression que l’examen du lendemain ne s’est pas trop mal passé, il ne reste puis qu’à voir la note !

Pour toi le RMA en 3 mots, c’est….

Groupe chaleureux.

Entraide.

Ambiance

Qu’aimes-tu au RMA ?

Ce que j’aime au RMA, c’est le sérieux des entraînements avec des conseils mais aussi les encouragements aussi bien des coaches que des autres membres. Les soirées IBL chez Michel bien sûr. Et la solidarité, personne ne laisse tomber les autres lors de sorties vélo en vallée de Chevreuse. Les gens tournent autour des ronds-points pour attendre les retardataires. En cas de crevaison, les gens s’entraident avec les cours express du coach. Quand je me suis crashé à vélo, Greg et Cyprien m’ont emmené au RER le plus proche à vitesse réduite sous une pluie battante. Et puis il y a les stages exigeants mais quelle ambiance !

Juste en 1 phrase: Que représente cette aventure «triathlon » pour toi?

Repousser mes limites physiques (gagner en vitesse) et mentales. Par exemple vaincre mon appréhension pour les tournants et les descentes à vélo et aussi la peur de ne pas passer les barrières horaires en natation …

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