Ce mois, le club RMA Triathlon Paris est fier de faire le portrait de notre président Olivier Paulhan, on lui laisse donc la parole.

Depuis combien de temps pratiques-tu le triathlon ?

J’attaque ma quatrième saison de triathlon. J’ai participé à 12 épreuves jusqu’à présent et j’ai pourtant toujours le même trac que la première fois avant de me jeter à l’eau.

Qu’aimes-tu dans ce sport ?

Le souvenir heureux des concours de plage de mon enfance où il fallait ramper dans le sable, nager sous l’eau et finir en faisant trois fois le tour du portique. Plus sérieusement : l’endurance qu’il requiert : je ne cherche pas à aller vite mais à prendre du plaisir tout au long de l’effort et finir en me sentant bien.

 Quelle discipline voudrais-tu vraiment privilégier cette année ? Pourquoi ?

La natation parce que je souhaite participer au Défi Monte Cristo. En ce moment j’insiste sur le foncier dans ce domaine. Mais j’aimerais bien m’améliorer enfin en CAP qui reste mon (très gros) point faible.

Quelles sont les courses auxquelles tu as participé en 2016 ?

Les triathlons d’Enghien, Paris, Alpe d’Huez et Chantilly. Aucun ne s’est déroulé comme je voulais car j’ai connu des contrariétés sur chaque épreuve : pluie à Enghien, chaussures à Paris. A l’Alpe j’ai pris le départ avec une déchirure musculaire mais comme j’en avais fait l’objectif de ma saison, je n’aurais déclaré forfait pour rien au monde. A Chantilly, j’étais tout simplement hors de forme, probablement manque de sérieux de ma part en vacances …

Ton meilleur souvenir de course cette année ?

L’Alpe d’Huez pour le symbole que cela représente, c’était un accomplissement. Aussi, parce que le site de ce lac et de ces montagnes en juillet est magique. Enfin, parce que pour la première fois, ma femme m’avait accompagné sur une épreuve et que, bien que finissant comme souvent dans les derniers, j’étais un héros à ses yeux !

Quels sont tes objectifs pour 2017 ?

Sans aucun doute, le Défi Monte Cristo ! C’est Amin qui m’a mis l’eau à la bouche. Et de l’eau il y en a beaucoup (5 kms) ! J’étais déjà engagé l’an dernier mais l’épreuve avait été heureusement annulée au dernier moment à cause des conditions météos. J’avoue que j’étais soulagé car je me voyais mal me battre contre les éléments en plus de me battre contre moi-même. Et puis je suis un amoureux d’Alexandre Dumas et de ce roman éponyme en particulier. C’est donc tout un symbole pour moi.

Pour toi, en 3 mots, le RMA Triathlon Paris c’est…?

Convivialité, humilité, sérieux.