Ophélie, premier tri
Deauville, jour J, premier triathlon après une année au RMA, toux d’enfer, malade depuis le lundi.
Pensée positive « la mer c’est mieux que le stérimar, un lavage de nez gratuit ». On arrive au parc à vélo, on pose les affaires. La petite boule au ventre, non un pull boy au ventre.
Je me place dans le SAS des débutants espérant éviter les coups et être plus tranquille.
Erreur n°1. Ne pas être allée me tremper avant de commencer, l’eau est fraiche, ça n’avance pas et je fais baisser le niveau de la mer en toussant et avalant de l’eau. Je commence donc un petit tour de brasse/crawl. On ressort, je me mets dedans et nage mieux sur la seconde partie. Presque déçue que ça ne dure pas plus longtemps, le diesel était en marche.
On récupère le vélo, plutôt grimpeuse, ils n’avancent pas trop dans la première côte ni dans les autres et dur de doubler avec le monde, je manque cruellement de culot. La descente n’est officiellement pas mon truc, crispée sur mon vélo, je vois passer les missiles que je redoublerai à la prochaine côte. Et puis je récupère Marion, contente de voir enfin une tête connue et rassurante. Le parcours est sympa, pas monotone, les km passent à une vitesse. Maladroite et mal à l’aise avec le monde, je ne tente pas de récupérer ni la barre ni la pâte de fruit sur mon vélo. Il n’est pas question de m’arrêter non plus. 35ème km, mon estomac a fini de digérer l’eau de mer et réclame son dû, appel du ventre bonjour.
Arrivée au parc, j’entame ma petite course avec mes chaussures à cales aux pieds, ça sent la chute mais la chance est avec moi et ni une ni deux on se retrouve garé. Dépôt de mon super héros de vélo et ravitaillement obligatoire. Je pars sur la course à pied, plutôt légère, apparemment les moules de la veille n’ont pas pesé, voir du monde ça fait du bien et les encouragements des supporters sont top.
Une superbe première expérience qui donne envie de s’entrainer et de recommencer !
Les apprentissages :
- Aller se mouiller si possible avant
- S’alimenter et s’hydrater avant de finir l’estomac dans les chaussettes
- Profiter un maximum, ça passe trop vite (on ne s’en rend compte qu’après)