Conseils en alimentation : les blessures
On continue notre série d’articles sur les conseils en alimentation prodigués par Julie Piel diététicienne après son intervention au club RMA Triathlon Paris. Ce quatrième et dernier volet donne quelques informations de la relation qui existe entre l’alimentation et les blessures.
Pour comprendre la relation existante entre l’alimentation et les blessures, il faut prendre en considération le système acido-basique du corps humain.
Facteurs accentuant l’acidité | Facteurs accentuant la basicité |
Déshydratation
Sport Alcool Protéine |
Légumes
Eau (gazeuze) |
Conseil par rapport à l’alcool : toujours avoir une proportion de deux verres d’eau minimum pour un verre d’alcool.
- Les protéines d’origine animale (viande, abat, charcuterie, poisson, crustacé, coquillage, œuf, fromage, fromage blanc), les céréales et produits céréaliers (pain, biscotte, riz, pâte, semoule, flocons d’avoine, maïs…) ainsi que les fruits protéo-oléagineux (amande, noix… sauf la noisette) sont acidifiants. La pomme de terre, la châtaigne font figures d’exceptions dans ce groupe, ainsi que les haricots secs : ils correspondent de ce fait à une source rare de glucides aux vertus alcalinisantes.
- A l’inverse, les fruits et légumes, et surtout les fruits secs (raisin, figue, datte…), sont alcalinisants. Les dérivés du soja le sont aussi : tofu, tonyu (ou jus de soja)… donc intéressants concernant l’apport de protéines basifiantes !
Il est important de boire tout au long de la journée pour éviter la déshydratation en alternant différents types d’eau, sachant que l’alimentation apporte environ 1,5 litres d’eau.
Varier les eaux (minérale, de source, gazeuse ou plate). A titre d’exemple, la Vichy Saint-Yorre est très bien pour la récupération.
Généralement, les athlètes ayant des apports alimentaires insuffisants au regard de leurs besoins physiques, physiologiques, et psychiques, déséquilibrés qualitativement et/ou quantitativement favorisent le risque d’apparition du stress oxydatif et donc de blessures !
Renforcer le statut en antioxydants par différents apports:
- La vitamine E: huiles (olive, colza…), fruits (avocat…), oléagineux (amandes…) ;
- La vitamine C: fruits (kiwis, agrumes…), légumes (choux, poivrons…) ;
- Les caroténoïdes (dont le bétacarotène…): légumes et fruits jaunes, rouges (tomates…), oranges (carottes, abricots…) ;
- Le sélénium: fruits de mer (huîtres, palourdes, moules…) ;
- Les polyphénols (flavonoïdes): pomme de terre, légumes verts, fruits bleus et rouges, le vin rouge (avec modération bien sûr !).