Le dimanche 9 juillet a eu lieu le Swinrun Authieman auquel le team Archi RMA composé de Stéphane Sarazin et Hugo Roisné, a participé.

Le Swinrun de l’Authieman, c’est 28km de course à pied et 5,5 km de nage dans la baie d’Authie. Cette compétition en met plein les yeux aux participants ou comme dirait Stéphane, c’est une course « qui va piquer un peu » avec une distance qui comme il le dit « sans être extravagante commence à être respectable » mais aussi son parcours qui allie nage en mer, traversée de la Baie d’Authie , nage en lac,, en rivière, trail dans les dunes, sur le sable, dans les sous-bois, en prairies sur les chemins des huttes picardes. Bref un parcours unique pour un swinrun en binôme, 100% nature entre Fort-Mahon en Picardie et Berck-Sur-Mer en Pas-de-Calais.

12h15, le départ est donné pour une première section de natation de 300 mètres puis 300 mètres de course à pied pour de nouveau 300 mètres de natation. Puis les choses sérieuses commencent avec un nouveau bloc natation/CAP avant de se jeter à l’eau pour la fameuse traversé de la Baie d’Authie de 1500 mètres. Et c’est après 6 blocs de natation/CAP et un dernier passage à l’eau dans le port de plaisance de la Madelon que les swinruners vont se lancer dans une portion de course à pied de 8km sur la plage puis dans les dunes pour enfin franchir la ligne d’arrivée.

C’est en 5h 20min que la team Archi RMA est arrivée à bout de cette belle aventure. Et c’est surtout une première pour ce binôme même si Hugo avait déjà un peu d’expérience dans la discipline.

Mais qu’en pensé notre binôme.

Pourquoi cette envie de vous lancer dans l’aventure swinrun ensemble ?

S : La participation à un swimrun me titillait depuis l’année dernière. Les retours des copains du club était toujours excellents, et franchement, de les voir, leurs visages radieux pendant et après la course donnait vraiment envie de tenter l’expérience. Et puis le fait de courir en binôme me plaisait également, le triathlon étant un sport individuel voire parfois solitaire. Au club, on se retrouve bien sûr souvent sur des courses mais dans le swimrun, le postulat est différent; attaché à une corde, tu pars à deux et tu arrives à deux. 

Plombé par le complexe du nageur médiocre, et je ne voulais pas devenir un boulet pour mon partenaire pendant la natation, j’ai laissé l’idée un peu en stand-by, en attendant une éventuelle progression de mes performances en natation…..

J’avais repéré la course depuis un moment et j’étais persuadé que si je devais un jour commencer le swimrun , c’était la course idéale. Tout d’abord la situation sur les plages des Hauts de France que j’adore (je participe tous les ans au Trail des 2 baies entre Berck et le Touquet). Le parcours également qui reprend selon moi les codes « aventure » de l’Ötillö swinrun en proposant aux swimrunners une large boucle dans un site préservé.

Hugo qui a déjà une bonne expérience dans la discipline a accepté de s’inscrire avec moi et de me traîner dans les eaux nordistes. Le deal est clair depuis le départ : c’est Hugo qui donne le rythme dans les sections de natation et pour ma part je donne le rythme dans le Trail.

Bien sûr, on s’était promis moulte séances d’entraînement spécifique pour finir comme cela va de soi, par se pointer sous l’arche de départ le Jour J avec un bon 0 en ce qui concerne la préparation en binôme !

Comment s’est déroulée la course?

S&H : Notre seul moment d’angoisse a été durant la longue attente du départ qui a été retardé à cause d’un fort coefficient de marée. Nous avons donc largement eu le temps de nous demander comment allons nous pouvoir courir sous le cagnard avec la combi ? Le simple fait de l’enfiler et on était déjà en nage ! Mais heureusement l’avantage dans le swimrun, c’est que des que tu commences à être dans le rouge en CAP arrive une portion natation pour te rafraîchir ! Nous n’avons donc pas trop souffert de la chaleur. Notre température corporelle faisant un yoyo incessant entre le feu de la CAP et la fraîcheur réconfortante de l’eau. Et puis pour pallier à la chaleur tu passes ton temps à ouvrir et fermer ta combi, mettre et enlever tes lunettes et tes plaquettes, mais aussi à ajuster le pull entre les jambes autant dire que tu es toujours occupé et que tu n’as donc jamais le temps de t’ennuyer. Et puis surtout, contrairement à un triathlon tu n’es jamais seul et c’est donc à deux que nous avons pris du bon temps, que nous nous sommes fait plaisir du début à la fin !!! Un pur kiff ce swinrun !!Et puis 5h 20min… Waouh quel temps honorable pour une première !!

Si vous deviez revenir sur un moment dans cette course ?

S : les deux moments « retour à l’état de nature » de Hugo. Tout d’abord l’approche caïman qui consiste dans les cours d’eau à ne laisser entrevoir que les lunettes et le haut du crâne, et surtout la méthode de l’hippopotame (ou de l’éléphant c’est selon) qui consiste à s’enduire le corps de vase, méthode efficace selon mon binôme pour se protéger de la morsure du soleil bercquois. 

Si vous deviez avoir un regret ?

S&H : Notre seul regret a été de ne pas avoir croisé, comme on nous l’avait laissé entendre, de phoques ni de veaux de mer.

Et le plus de cette course….

S&H : La qualité de l’organisation. Le parcours est parfaitement balisé, et à aucun moment on ne se sent désorienté, les ravitos sont nombreux et bien fournis : barres énergétiques, fruits, coca, eau avec un bon équilibre entre le sucré et le salé. Et puis cerise sur le gâteau le ravitaillement Premium ou un chef *** en grande tenue nous propose des smoothies bien frais ! Quel accueil et quelle gentillesse de la part des bénévoles. Toujours un encouragement, un petit mot pendant les ravitaillements, un sourire. 

H:C’était une chouette course, heureusement que Stéphane était là sur la fin pour m’encourager, j’en ai bavé sur la dernière portion de trail dans le sable.Mais c’est aussi tout l’intérêt du swimrun, on peut s’entraider..! Merci encore